
TPE
L'animal le plus connu qui vole est l'oiseau, c'est donc pour cela qu'il fait partie de nos hypothèses. Nous avons choisi le colibri car il a une technique de vol qui lui est spécifique.
Le colibri
L’oiseau appartient aux Aves. C’est un vertébré tétrapode, il possède une respiration pulmonaire, des pattes, qui constituent les membres postérieurs, et des ailes, formant les membres antérieurs.
Les oiseaux ont des particularités qui leur facilitent le vol et leur évitent de se fatiguer. Leur masse est plus faible car il y a une diminution du nombre d’articulations, de l’absence de certains morceaux du squelette comme les dents ou la moelle osseuse mais aussi la réduction des doigts de la main. Il y a aussi l’absence de vessie, d’un ovaire chez la femelle, ou encore un appareil digestif plus petit. Le squelette ne représente que 15% du poids de l’animal. De plus, la forme aérodynamique du bec lui permet de transpercer l’air, donc de réduire la résistance et d’aller plus vite.
Le colibri est un oiseau mouche, c'est le plus petit oiseau du monde. Il a une anatomie unique chez les oiseaux, ses ailes ont un angle d'inclinaison qui lui permette d’exercer plusieurs types de vol. De plus, on observe que le profil de ses ailes correspond à la forme idéale pour l'aérodynamisme, c’est la même qui est recherchée pour le wingsuit.
Son vol
L’oiseau est mobile, en général, par rapport à l’air ambiant et se déplace avec une certaine vitesse : sustentation (=portance) et vitesse sont liées.
L'air est repoussé vers l'arrière et vers le bas par battement cyclique des ailes, ce qui fait avancer et monter en altitude l'oiseau. Il y a une alternance de la force sur les faces de l'aile.
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Le vol se décompose en trois phases : la substitution, la propulsion, la régulation, ce sont les trois grandes fonctions liées au vol :
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La substitution : L'oiseau mobile dépense de l'énergie et se déplace avec une certaine vitesse dans l'air. Il utilise la poussée aérodynamique pour avancer et la substitution passive. Il utilise un système d'équilibre entre la poussée et le poids pour effectuer un vol stationnaire.
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La propulsion : Le colibri se déplace dans l'air horizontalement. Il se déplace par propulsion, en répétant des mouvements cycliques alternatifs avec ses ailes.
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La régulation : L'oiseau, durant son vol, subit des perturbations à cause des forces d'équilibre et sa trajectoire peut être modifiée. Cette fonction lui permet de contrôler son vol, et de rétablir rapidement sa direction en fournissant des efforts, le système est alors auto-stable.
Pour cet oiseau le vol battu est dominant.
Conclusion
Il apparaît que les forces exercées sur le colibri sont les mêmes que sur le wingsuit, cependant la direction des forces ne sont pas les mêmes. On sait que pour le wingsuiter les forces de poussée et de traînée sont linéaires et perpendiculaires à la portance et au poids, ce qui est différent du colibri. De plus le type de vol n'est pas le même car le colibri exerce un vol battu et le wingsuiter plane, il exerce donc le vol plané. Le colibri n'est donc pas la principale source d'inspiration du wingsuit.
D’ailleurs le mot « avion » est dérivé du mot latin « avis » qui signifie « oiseau ». C’est ainsi que Clément Ader, ingénieur français du XIXe siècle, nomme la première machine qu’il parvient à faire voler en 1890. L'oiseau est donc la source d'inspiration principales des avions et non pas du wingsuit.